*Présidente de l'association 'Femmes & Leadership'
Nous commençons par aller droit au but et sans aucun détour : Nous affichons pleinement notre soutien à Maitre Abir Moussi qui se démène, depuis longtemps, presque seule contre les hordes islamistes de la secte ainsi que leurs sbires.
Ils n'ont pas raté une seule occasion pour l'agresser, ainsi que ses collègues députés du PDL, et ce au vu et au su de tout le monde.
Les faits sont non seulement récurrents mais la violence va crescendo avec l'encouragement flagrant des gouvernants dont plusieurs femmes qu'on croyait, jusque-là, respectueuses des droits des femmes. Il serait important de rappeler que ces femmes : ministres, vice-présidente de l'ARP, députées et j'en passe, sont arrivées à leurs perchoirs grâce au militantisme de femmes engagées dont elles ignoreraient même l'existence.
D'autre part, nous considérons les présidences de l'ARP, du gouvernement ainsi que celle de la République entièrement complices déclarés de cette montée de violence.
Si ce n'est pas l'autorisation, aucunement dissimulée, de lâcher au sein de l'ARP leurs sbires du bloc Al Karama et acolytes, c'est par l'exclusion et la stigmatisation des femmes via différents moyens pernicieux et dénotant d'une haine profonde qui relève d'un temps qu'on croyait révolu.
Au président de la République bananière qu'est devenue notre chère Tunisie : Ayez honte de vous ! Protecteur de la constitution, vous vous enfoncez quotidiennement dans des ranc'urs enfouies au fin fonds de votre c'ur et esprit malades. Vous oubliez que vous êtes une fonction, une institution et continuez à vous venger de vos adversaires de manière personnelle et maladive.
Au chef du gouvernement qui s'accroche au titre et aux honneurs sans se soucier de ce qui se passe dans les institutions et auprès de la population : Réveillez-vous, assumez vos responsabilités et appliquez la loi !
A l'autre que je ne nommerais point : vous avez usé de tous les dépassements dans l'impunité totale, mais la Tunisie et son peuple sont beaucoup plus grands que vous et votre secte. L'histoire le prouvera.
A toutes les forces vives du pays et surtout aux militants des droits et des libertés : le moment est grave et ne peut plus être traité par des communiqués ou des dénonciations. Nous devons forcer ces pseudos institutions à respecter la loi, à respecter les droits des femmes et à poursuivre les acteurs et instigateurs de violence contre les femmes, au nom de la loi 58-2017 que les gouvernants tiennent à ignorer.
' et pour finir, nous rappelons la citation de Madelaine Allbright « There is a special place in hell for women who don't help other women." avec une mention spéciale à celles qui se reconnaitraient.
Posté par : infos-tunisie
Source : www.businessnews.com.tn