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Instalingo Mandats de dépôt contre Daâdaâ, Yousfi et Hidouri


La chambre de mises en accusation près la Cour d'Appel de Sousse a annulé, ce mardi 28 juin 2022, la décision de libération du dirigeant nahdhaoui Adel Daâdaâ, de l'activiste politique, Bechir Yousfi et du rédacteur en chef d'Al Chahed, Lotfi Hidouri, prise par le juge d'instruction dans le cadre de l'affaire Instalingo.
Selon le porte-parole de la Cour d'Appel de Sousse Hédi Khessib, cité par l'agence Tap, la chambre de mises en accusation a décidé d'émettre des mandats de dépôt contre les trois prévenus et de renvoyer l'affaire devant le juge d'instruction pour poursuivre l'enquête.

Le substitut du procureur de la République près du tribunal de première instance, Sousse 2, Rochdi Ben Romdhane avait révélé dans une déclaration accordée à l'agence Tunis Afrique presse du 21 juin 2022, que le ministère public avait ouvert une enquête au sujet de 28 suspects impliqués dans l'affaire concernant l'entreprise Instalingo. Selon la même déclaration, Rochdi Ben Romdhane a indiqué que ces individus sont suspectés de blanchiment d'argent, d'abus de pouvoir et d'avantages accordés pour qualité de fonctionnaire, d'incitation à s'armer les uns contre les autres, d'attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement ou de provoquer le désordre, le meurtre ou le pillage sur le territoire tunisien et pour atteinte à la sécurité nationale extérieure.
En septembre 2021, le ministère public avait ouvert une enquête visant cette entreprise, implantée à Kalâa Kebira et spécialisée dans la création de contenu et la communication numérique, pour attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, d'inciter les gens à s'armer les uns contre les autres, à provoquer le désordre, le meurtre et le pillage sur le territoire tunisien, conformément aux articles 67, 68 et 72 du Code pénal.
Lotfi Hidouri, une ancienne officière de police, Adel Daâdaâ, l'ancien attaché à la présidence du gouvernement, Achraf Barbouche et le blogueur Salim Jebali avaient été placés en garde à vue, plusieurs mois après l'ouverture de l'enquête à savoir en juin 2021. Le 1er mars 2022, le juge d'instruction a transféré le dossier de l'affaire au pôle judiciaire antiterroriste pour suspicion de crime ayant un caractère terroriste et blanchiment d'argent.
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