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Fadhel Abdelkefi : L'état de transe disparaîtra quand on se heurtera à la réalité


Le président d'Afek Tounes, Fadhel Abdelkefi, a été l'invité de Zouheïr El-Jiss dans Politica sur Jawhara FM, vendredi 10 décembre 2021. Il est revenu sur l'actualité politique du pays, notamment, le discours du président de la République, Kaïs Saïed, ainsi que la situation économique.
Lors de sa réunion avec les doyens Sadok Belaid et Mohamed Salah Ben Aissa, ainsi que Amine Mahfoudh, le chef de l'Etat a, rappelons-le, déclaré que la Constitution de 2014 n'était plus valable car elle avait été élaborée pour saper l'Etat de l'intérieur.
Commentant le sujet, Fadhel Abdelkefi, a rappelé que le président de la République avait prêté serment sur cette constitution et qu'il n'avait jamais évoqué des réticences quant à son contenu lors de sa campagne électorale.

Le politicien s'est interrogé, par ailleurs, sur la composition de la commission supposée élaborer une nouvelle constitution et le processus de nomination de ses membres dénonçant, à l'occasion, le rapprochement établi entre Kaïs Saïed et Charles de Gaulle, car celui-ci, contrairement au locataire de Carthage, avait été mandaté par l'Assemblée pour réviser la constitution.


Revenant sur la situation économique, il a signalé que le pays était dans l'incapacité de lever des fonds sur les marchés internationaux avec des taux d'intérêts de moins de 14 et 15% à cause de la dégradation de sa note souveraine.

« Il ne nous reste que les pays frères et amis et le Fonds monétaire international (FMI) avec qui nous allons entrer en négociation pour trois ou quatre mois », a-t-il indiqué avant de souligner que « l'état de transe » dans lequel le pays a plongé finira par disparaitre dès qu'on se heurtera à la réalité, celle des problèmes dont souffrent tous les gouvernorats du pays: pauvreté, chômage, situation environnementale catastrophique, et une industrie à l'arrêt.
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