Le président de l'Association des magistrats tunisiens (AMT), Anas Hmaidi, a déclaré, ce vendredi 1er juillet 2022, que les structures judiciaires étudieront l'appel de l'UGTT à lever la grève des magistrats et qu'ils prendront en compte la demande formulée par le secrétaire général de la centrale syndicale, Noureddine Taboubi.
« Nous sommes entourés et soutenus par la société civile et les organisations nationales, et je suis sûr que vous ne nous laisserez pas sous l'emprise du pouvoir exécutif » a affirmé Anas Hmaidi, qui recevait au siège de la coordination des structures judiciaires une délégation de la société civile menée par des responsables d'organisations nationales dont l'UGTT, et des représentants du Syndicat national des journalistes et de l'Association des femmes démocrates notamment.
Le président de l'AMT a estimé que le chapitre sur le pouvoir judiciaire dans la constitution de Kaïs Saïed est régressif et a transformé la profession judiciaire en une fonction ajoutant qu'il s'agit d'une régression majeure par rapport aux principales garanties qui étaient incluses dans la constitution de 2014.
Il a souligné que le président de la République voulait imposer sa vision personnelle de la magistrature, une vision "rabaissante et teintée de mépris".
Posté Le : 01/07/2022
Posté par : infos-tunisie
Source : www.businessnews.com.tn