
A l'Ariana, et depuis l'arrivée du nouveau gouverneur, les choses commencent, enfin, à bouger, surtout en rapport avec la lutte contre les étals et les constructions anarchiques.C'est ainsi, qu'après quatre ans caractérisés par un incroyable laisser-aller de la part des autorités régionales, le nouveau gouverneur s'est attelé au problème dès les premiers jours, en faisant une de ses priorités, conscient qu'il a été que cet état de relâchement et de banalisation des comportements hors-la-loi, ne pouvait durer, et que çà représentait des nuisances énormes aux riverains.Il est, donc, désormais, possible de circuler librement dans les parages du marché municipal de l'Ariana sans buter contre les étals qui jonchaient les rues adjacentes, et qui jetaient sur les lieux un air de moyen âge, depuis que les autorités ont frappé un bon coup sur la table et ont déblayé tout le cirque. Il est, même, désormais, possible d'apercevoir de loin la bâtisse du marché que les riverains avaient oubliée depuis si longtemps. Ailleurs, les trax des services municipaux ont sévi impitoyablement contre les constructions illégales et qui squattaient les trottoirs.Mais ce qui frappe dans ces campagnes qui se veulent prometteuses, c'est qu'elle se limitent, pour le moment, aux quartiers populaires de la ville, sans oser s'approcher des quartiers huppés qui l'entourent, et où les commerçants avaient rivalisé, des années durant, d'ingéniosité et d'audace pour squatter et s'emparer de ce qui n'était pas leur, en l'occurrence, les trottoirs et même, les parkings et parfois les chaussées roulantes. On dirait une sorte de justice à deux vitesses qui s'applique aux pauvres et qui épargne les nantis.Sinon, comment expliquer que les ardeurs des autorités régionales ne se soient pas encore, tournées du côté de la Cité Ennasr, ou des cités d'El Menzah, où les commerçants ont envahi, et les galeries piétonnes, et les trottoirs, et même les parkings, rendant de la sorte quasiment impossible aux piétons de circuler le long des grandes artères de ces quartiers ' Il suffirait, pour s'en assurer, de tenter de marcher sous les arcades, ou même sur les supposés trottoirs qui longent l'avenue Hédi Nouira Ennasr pour se rendre compte à quel point les commerçant de la zone peuvent se targuer de défier la loi et les autorités en toute impunité, sans aucune réaction des autorités, qui semblent ne pas oser se frotter à leur toute puissance.
Posté Le : 07/10/2015
Posté par : infos-tunisie
Source : www.tunisienumerique.com