Sousse - A la une

Sami Triki : le Parquet a insisté pour émettre un mandat de dépôt contre Ghannouchi


L'avocat et membre du comité de défense du chef du mouvement Ennahdha, Sami Triki a indiqué, dimanche 13 novembre 2022, sur les ondes de Diwan Fm, que le ministère public avait demandé, et ce avec beaucoup d'insistance, à émettre un mandat de dépôt contre le chef du mouvement islamiste, Rached Ghannouchi sans qu'il n'y ait de preuves concrètes l'incriminant dans l'affaire Instalingo.
Sami Triki a assuré que l'affaire avait été montée de toutes pièces, soulignant que le dossier était vide et qu'il n'existait aucun lien entre le chef du mouvement Ennahdha et le dossier Instalingo. « Certaines parties ont exercé des pressions sur le ministère public pour impliquer Rached Ghannouchi dans cette affaire », note-t-il.


Il convient de rappeler que le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi avait comparu devant le juge d'instruction dans le cadre de cette affaire, le 10 novembre 2022. Il l'avait remis en liberté tout en émettant une interdiction de voyage à son encontre.
On rappellera, également, que la chambre des mises en accusation de la Cour d'appel de Sousse avait émis, le 5 octobre 2021, des mandats de dépôt contre quatre des suspects impliqués dans l'affaire dite Instalingo.
Ces mandats avaient été émis à l'encontre du gérant de la société, du producteur, du responsable des ressources humaines et de la rédactrice en chef.
Le 21 septembre 2021, le Parquet a interjeté appel de la décision du juge d'instruction en charge de l'affaire Instalingo sur l'audition libre des suspects.
Sept personnes employées par une société de production située à Kalâa El Kobra dans le gouvernorat de Sousse ont été arrêtées sur fond de suspicions d'atteinte à la sûreté de l'Etat.

Six des prévenus avaient été placés en détention préventive, sur ordre du Parquet, puis ont été auditionnés et relâchés par le juge d'instruction. Trois autres suspects se trouvant à l'étranger ont, eux, été placés sur la liste des personnes recherchées.
Les suspects sont accusés d'attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, d'inciter les gens à s'armer les uns contre les autres, à provoquer le désordre, le meurtre et le pillage sur le territoire tunisien, conformément aux articles 67, 68 et 72 du Code pénal.
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