L'ancien chef de la diplomatie tunisienne et dirigeant nahdhaoui, Rafik Abdessalem, a publié, vendredi 13 mai 2022, un statut sur sa page Facebook accusant le président de la République d'intelligence, de délit de pot-de-vin et de blanchiment d'argent.Le Premier ministre égyptien est en visite en Tunisie. Hier, il a inauguré, en compagnie de la cheffe du gouvernement Najla Bouden, la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, le salon de la calligraphie arabe, du livre et de la céramique tunisienne.
Selon le gendre du leader islamiste Rached Ghannouchi, la visite du Premier ministre égyptien, Moustafa Kamel Madbouly, en Tunisie n'est qu'une couverture pour le travail des renseignements étrangers en Tunisie. M. Madbouli a, selon Rafik Abdessalem, a amené ' à bord de son avion ' des agents des renseignements égyptiens et de l'argent envoyé par les pays du Golfe. Le tout a été organisé lors d'une visite éclair non-annoncée que Kaïs Saïed a effectuée en Egypte, explique le dirigeant nahdhaoui.
Et pour preuves de ce qu'il avance, Rafik Abdessalem a évoqué « des trous noirs dans les finances publiques ». Ces trous inexpliqués viennent, selon la même source, du blanchiment de l'argent du Golfe et des pots-de-vin accordés par les dirigeants du Golfe au président de la République, Kaïs Saïed, afin de l'appuyer et éviter sa chute.
« L'Egypte et les Etats du Golfe craignent la chute de Kaïs Saïed et son impact sur les mouvements populaires arabes. C'est pourquoi ils s'emploient à injecter de l'argent et à garantir un soutien de (leurs services de) renseignement pour fournir une porte de sortie au 'coup d'Etat' et lui éviter la chute par la force de la rue », a écrit le dirigeant nahdhaoui sur sa page Facebook ajoutant que le chef de l'Etat « n'est qu'un instrument de la contre-révolution ».
Posté Le : 13/05/2022
Posté par : infos-tunisie
Source : www.businessnews.com.tn