Tunis - A la une

Quelques indicateurs au vert mais beaucoup dans le rouge !


p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Ali Laïdi BEN MANSOUR p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"En ce début d'année où les bilans généralement négatifs de l'année passée se succèdent, il est bon de s'apercevoir de quelques indicateurs positifs de l'année 20201 comme ceux concernant les investissements dans les secteurs industriels et de services, même si on aurait pu faire mieux.D'après le dernier bulletin de conjoncture de l'Agence de Promotion de l'Industrie et de l'Innovation (APII), on a enregistré une hausse des investissements déclarés dans le secteur des services de 26,6%, au cours des 11 premiers mois de 2020. Selon toujours la même source l'investissement déclaré dans le secteur industriel a augmenté de 2,6%, durant la même période.
Espoir d'une reprise en 2021
A remarquer que les investissements industriels à 100% étrangers et en partenariat sont passés de 897,8 MD durant les onze mois de l'année 2019 à 969 MD durant la même période de l'année 2020, enregistrant ainsi une augmentation de 7,9%. Cette augmentation résulte de la hausse de 62,7% enregistrée au niveau de l'investissement 100% étranger (690,5 MD contre 424,4 MD pendant les onze mois de l'année 2019).
Malgré le Covid-19, la mauvaise conjoncture locale et internationale, la très approximative gouvernance du pays l'an dernier, on arrive quand même à ces résultats, certes pas mirobolants mais en tout cas positifs à plus d'un égard. Ces résultats redonnent plein d'espoir dans une possible reprise en 2021, qui pourrait colmater un peu les brèches béantes de notre situation économique et sociale.
Cependant, il faut aussi être réaliste et enregistrer tous les mauvais résultats dans plusieurs domaines comme le tourisme, le transport et particulièrement le transport aérien, l'agriculture et l'industrie agroalimentaire, tous très fortement touchés par le Covid-19 et par les maux structuraux de notre économie.
Les Tunisiens, et particulièrement depuis 2011, ne travaillent plus, ne créent plus de la valeur et n'exportent plus. Or, nous n'avons rien à attendre en dehors de la création de la valeur par notre travail. Notre pays n'a pas de pétrole ni des ressources naturelles abondantes et même celles que nous avons comme le phosphate, nous les avons abandonnés. Le goût de l'effort a disparu de notre lexique et chez nos jeunes, l'attrait de la facilité prime sur tout le reste. L'approximation est devenue notre devise. La corruption achève ce qui reste.
Des retards partout
Des secteurs entiers sont en dérive parce que nous ne travaillons pas. Nous ne recherchons pas à nous améliorer et nous nous reposons sur les acquis des années 60 et 70. Le tourisme est le cas d'école de cette mentalité.
Nous nous plaisons tellement dans le peu que rapporte le tourisme balnéaire que nous nous sommes contentés du peu qu'il rapporte et nous n'avons pas su prendre le virage du XXIème siècle avec des nouvelles modes comme l'écologie, le tourisme de luxe, le tourisme alternatif. Nous n'avons pas encore, 20 ans après le début de ce siècle, autoriser les nouvelles mannes que sont les « Uber » ou les « airbnb », tandis que les destinations concurrentes en Méditerranée comme l'Egypte, le Maroc, Israël, ou la Turquie, les ont adoptés depuis longtemps. Même quand nous arrivons à nous atteler au train en marche, nous ratons le coche, comme par exemple notre mauvaise gestion du modèle des chambres d'hôtes puisque nous pratiquons des prix qui dépassent les nuitées dans un hôtel cinq étoile.
C'est cette mentalité du moindre effort et de l'approximatif (la fameuse « barra hakkaka ») qui freine le développement et qui fait gâcher tous les atouts du pays. Aujourd'hui, il faut un vrai sursaut pour changer cette façon de faire avant d'espérer pouvoir faire quoi que ce soit.
p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"
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