Gafsa

Mongi Marzouk à propos du dossier des tickets-restaurant du CPG : je n'ai aucune responsabilité !


Mongi Marzouk, l'ancien ministre de l'Energie, des Mines et de la Transition énergétique (gouvernement d'Elyes Fakhfakh), comparait, mardi 2 août 2022, devant le ministère public près du Tribunal de première instance de Gafsa, dans une affaire concernant la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG).
M. Marzouk a tenu à clarifier les faits et les circonstances de l'affaire avant son passage devant la justice. Dans un long post Facebook daté du jour même, et titré "Oui à la justice, non à l'injustice et le populisme", il a indiqué que les faits qui lui sont reprochés sont antérieurs à sa nomination au poste.
Il s'agirait d'une affaire de corruption dans l'octroi d'un marché de tickets-restaurant aux employés de la société, subventionné de la part de l'employeur (la CPG une entreprise publique) et considéré comme un complément de salaire. Le dossier remonte aux années 2017, 2018 et 2019.
L'ancien ministre relate qu'un appel d'offres a été organisé et un accord avait été trouvé un an avant son mandat. Le conseil d'administration avait entériné l'accord le 28 mars 2019 mais le contrôleur de l'Etat qui avait un avis consultatif avait émis son véto. Le ministère avait été informé le 3 mars 2019 et un second courrier a été envoyé le 8 novembre 2019 pour réclamer un franc consentement à la décision du conseil. Le ministère avait un mois pour donner son accord.
Or, et après un an des faits, on lui a soumis la validation au début de son mandat sans lui parler du désaccord du contrôleur de l'Etat. Croyant qu'il s'agissait d'une formalité, il a donné son accord car concrètement le ministère de l'époque n'ayant pas bloqué la procédure a donné son accord tacite, toujours selon son témoignage.

Pour lui, même s'il y a eu corruption dans le dossier, ce sont les responsables au sein de la société qui doivent rendre des comptes, car du point de vue procédures juridiques il n'y a pas de problème. Mongi Marzouk affirme que la demande était légitime et toutes les procédures et les lois y afférents ont été respectées. En plus, l'ensemble du processus a eu l'aval de la direction générale de la société, celui de la commission des marchés publics ainsi que celui du conseil d'administration de la société).
Mongi Marzouk a soutenu que s'il y a eu corruption dans les appels d'offres c'est à ceux qui ont chapeauté, participé et intervenu d'assumer la responsabilité. Et de rappeler que le conseil d'administration de la CPG avait pris la décision d'augmenter la valeur des tickets-restaurant et que c'est un représentant du gouvernement qui préside ce conseil, qui a entériné cette décision, sans une opposition du gouvernement.
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