Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a publié, mercredi 13 mars 2024, un communiqué appelant à la libération de la journaliste Chadha Hadj Mbarek, poursuivie en justice dans le cadre de l'affaire Instalingo.
Le SNJT a indiqué que la journaliste avait été placée en détention à la prison d'El Messadine à Sousse après que la chambre d'accusation près la Cour d'appel de Sousse a cassé la décision de clôture de l'instruction en vertu de laquelle la journaliste aurait dû être libérée. Aucune charge n'a, alors, été retenue contre elle sur décision du juge d'instruction.
Dénonçant l'exécution rapide du recours de la juridiction sans prendre en considération le recours de la prévenue, le syndicat des journalistes a signalé que la journaliste faisait face à de graves accusations et risquait une peine sévère alors que les faits qui lui sont reprochés n'ont aucun fondement.
Il a ajouté, dans son communiqué, que la journaliste était victime de sérieux problèmes de santé à cause des conditions de détention et la lenteur des procédures, appelant à mettre fin aux abus qu'elle est en train de subir en vertu de lois injustes et incompatibles avec les décrets régissant la profession.
Le syndicat a annoncé, par ailleurs, que la Cour de cassation de Tunis examinerait vendredi 15 mars 2024 le recours déposé par la journaliste contre la décision de la chambre d'accusation de la Cour d'appel de Sousse notant qu'une conférence de presse sera organisée jeudi 14 mars à partir de 11h au siège du SNJT pour communiquer les détails de cette affaire en présence de la défense de Chadha Hadj Mbarek.
Posté Le : 13/03/2024
Posté par : infos-tunisie
Source : www.businessnews.com.tn