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La région s'anime Ariana


La région s'anime Ariana
Après la disparition des étals anarchiques et les campagnes de propreté et de protection de l'environnement, place à l'animation des villes, avec le démarrage de la nouvelle saison culturelleAprès s'être débarrassée du phénomène des étals anarchiques qui constituait son talon d'Achille, et après les campagnes tous azimuts de propreté et de protection de l'environnement, l'Ariana est en train de redevenir, comme par miracle, la ville vivable qu'on aimait et qui faisait l'orgueil et la fierté de ses habitants. Bien entendu, on est encore loin, très loin du bon vieux temps, des inoubliables années 60, 70 et 80, à l'époque où la cité était connue pour son calme romantique, sa vocation agricole et ses roseraies à perte de vue. Malheureusement, ce cadre merveilleux n'a pas pu, par la suite, résister aux phénomènes de l'invasion du béton, du boom industriel, de l'explosion démographique et des constructions et étals anarchiques. Il n'en demeure pas moins vrai que la ville reprend aujourd'hui du poil de la bête, relève la tête, panse ses blessures et se ressaisit. Au point d'oser redonner aux arts leurs lettres de noblesse. En atteste le contenu du programme de la nouvelle saison culturelle dont le coup d'envoi a été donné, l'autre jour, par le gouverneur de l'Ariana.Un programme alléchantEn effet, ce programme s'annonce alléchant tant quantitativement que qualitativement. L'offensive de charme a été déclenchée, avec l'organisation d'un défilé qui a traversé, tambour battant, les principales artères de la cité, en direction du parc Montazah Bir Belhassen. Là où sont programmées des manifestations de chant, de musique, de poésie et de théâtre. C'est aussi dans ce même lieu boisé que se tiendra le festival arabe de l'habit traditionnel, suivi de celui, annuel, de la rose.Le centre culturel et sportif d'El-Menzah VI a eu sa part du gâteau, en accueillant les stands culturels, tout en s'apprêtant à abriter le festival scolaire de la musique. Non loin de là, et plus exactement à Borj Baccouche, la bibliothèque pilote, déjà vêtue de ses plus beaux atours, sera le théâtre de nombreuses manifestations culturelles, dont le colloque international des jeux du patrimoine et les journées du printemps, alors que le QG de la maison de la culture a la part du lion, par stands, concours et représentations interposés. Et, outre le redémarrage de la célèbre manifestation du théâtre euro-méditerranéen de la jeunesse, on note, avec non moins de satisfaction, la réhabilitation de la traditionnelle «Kharjet Sidi Ammar» qui avait l'habitude de traverser, par son cortège spectaculaire et ses chants «soufis», la principale artère de la cité, en direction de Sidi Bou Saïd. Autant dire que la ville de l'Ariana est en train, lentement mais sûrement, de retrouver son rayonnement culturel d'antan. Il était vraiment temps!
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