Tataouine

L'interminable casse-tête d'El Kamour ressurgit ...


p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Temps - Walid KHEFIFI p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Et rebelote. L'épineux dossier du sit-in El Kamour qu'on croyait définitivement clos après la signature d'un accord entre les protestataires et le gouvernement le 8 novembre dernier refait surface. Les chômeurs, qui avaient campé dans le désert à proximité d'un important site pétrolier et fermé la vanne de la station de pompage durant près de quatre mois pour réclamer des emplois et le développement du gouvernorat de Tataouine, reviennent à la charge.Le porte-parole de la coordination du sit-in d'El Kamour, Tarek Haddad, a menacé, vendredi, de reprendre le sit-in suspendu le 8 novembre dernier et de fermer de nouveau la vanne de la principale station de pompage du pétrole à Tataouine en signe de protestation contre le retard qu'accuse la mise en 'uvre de l'accord conclu avec le gouvernement.
Rien n'a été fait
«Au cas où le Chef du gouvernement n'ordonnerait pas la concrétisation de l'accord du 8 novembre et ne ferait pas le déplacement à Tataouine avant le 20 janvier, nous retournerons à la case départ. Nous reprendrons le sit-in sur le site pétrolier El Kamour, et nous refermerons la vanne», a 't-il détonné véhément dans une vidéo postée sur la page Facebook de la coordination. Et de renchérir : «Deux mois, jour pour jour, après la signature de l'accord, les clauses relatives à la création d'un fonds de développement, à l'octroi de crédits aux jeunes ainsi qu'au recrutement dans la Société de l'environnement et dans les sociétés pétrolières n'ont toujours pas été appliquées »,
Le porte-parole de la coordination du sit-in d'El Kamour a d'autre part accusé le chef du gouvernement d'avoir cherché à porter atteinte à l'image des protestataires par médias interposés. «Je vous accusé d'avoir utilisé vos médias pour nous faire passer pour des hors-la- loi et des bandits. Mais sachez que nous n'abandonnerons jamais», a-t-il lancé.
Le feuilleton du sit-in d'El Kamour a débuté en 2017 quand des jeunes chômeurs qui réclamaient des emplois ont fait plier le gouvernement de Youssef Chahed en l'obligeant de signer un accord prévoyant le développement de cette région marginalisée du Sud.
Cet accord signé en juin 2017, après un sit-in qui a duré près de trois mois et causé un arrêt de l'importante station de pompage de pétrole, prévoit notamment la création d'un Fonds de développement et d'investissement dans le gouvernorat de Tataouine doté d'un budget annuel de 80 millions de dinars.
Il portait aussi sur le recrutement de 1500 jeunes dans les compagnies pétrolières (1000 en 2017 et 500 en 2018), et de 3000 autres jeunes dans la Société d'entretien de l'environnement et l'octroi de la subvention de recherche de travail de 500 dinars aux chômeurs.
Nouvel accord très généreux
Cet accord n'a cependant jamais été appliqué. Les gouvernements, qui se sont succédé depuis 2017, ont multiplié les reports et n'ont mis en 'uvre que très peu des décisions prises.
Face à la détermination des protestataires qui ont bloqué, de nouveau, la vanne de la station de pompage pendant 115 jours et observé un sit-in de cinq mois, l'actuel gouvernement de Hichem Méchichi a été forcé de capituler en novembre dernier.
Le nouvel accord signé entre le gouvernement Méchichi et les protestataires le 8 novembre dernier prévoit notamment la mise en place d'un Fonds de développement régional doté d'un budget annuel de 80 millions de dinars, le recrutement de 1000 agents par la Société de l'environnement, l'embauche de 215 personnes par les compagnies pétrolières opérant dans la région et la mise à disposition d'une enveloppe de 2,2 millions de dinars destinée au financement de projets portés par des jeunes.
L'accord porte aussi sur la réalisation d'étude de faisabilité relatives à la création de cinq sociétés à participation publique capables de créer de l'emploi dans plusieurs secteurs d'ici la fin du premier trimestre 2020, avec l'octroi de la priorité à ces sociétés pour les contrats avec les sociétés pétrolières opérant dans le gouvernorat de Tataouine.
Le gouvernement s'est par ailleurs engagé à créer des emplois à travers le financement de 1000 projets par des crédits accordés par la BTS, la BFPME et les associations de microcrédits, en partenariat avec les programmes de Responsabilité sociétale des entreprises pétrolières.
Il a été convenu par ailleurs d'accorder 1,8 million de dinars à l'Union sportive de Tataouine, 2,6 millions aux diverses municipalités du gouvernorat et 1,2 million de dinars aux associations spécialisées dans le développement.
Le nouvel accord, qui a été jugé par les observateurs comme étant très généreux en ces temps de vaches maigres, a mis le feu aux poudres dans les autres régions marginalisées, où une série de sit-in et de grèves générales ont été décrétées tantôt par des insalissables coordinations régionales, tantôt par l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT).
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W.K.
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