La deuxième édition du festival « Mon premier film », organisé par la Fondation de la Maison de Tunisie à Paris en partenariat avec le Centre International de Culture et des Arts Palais El Abdellia et l'Institut français de Tunisie, a été clôturée hier, mercredi 29 juillet 2022.
Cette édition a été l'occasion de voir concourir plus de 30 films de réalisateurs venus de nombreux pays dont la Tunisie.
Elle a été aussi marquée par l'absence du lauréat, le réalisateur tunisien Issam Bouguerra, qui a obtenu le premier prix, la « coupole d'or » pour son film « Papillon ».
Issam Bouguerra croupit depuis près de dix mois en prison, en attendant son procès. Il est accusé de trafic de cannabis et se défend d'être simple consommateur. Son dossier a remis sur le tapis, encore une fois, la question de la loi 52 qui fait de nombreuses victimes parmi les jeunes tunisiens.
Une campagne de soutien « FreeFaracha » a été lancée sur la toile, sa famille et ses amis dénoncent des procédures qui s'éternisent et un flou qui règne autour de l'affaire. Pendant ce temps, Issam Bouguerra est en grève de la faim, il l'a entamée au mois de mars pour protester contre le traitement judiciaire de son affaire.
Issam Bouguerra se trouvait donc en prison pour avoir fumé des joints alors qu'à Paris on encensait son travail, son talent et qu'on lui remettait un premier prix qui devait marquer le lancement d'une carrière prometteuse.
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Source : www.businessnews.com.tn