« Je déplore les propos de Hatem Mliki qui a qualifié le parti de Nabil Karoui « d'épicerie ». Hatem Mliki était à l'origine de divergences au sein de Qalb Tounes. Hatem Mliki ne cesse d'invoquer la démocratie alors qu'il a imposé de force un vote en faveur du gouvernement de Habib Jemli. En plus il avait un accord secret avec Noureddine Bhiri, président du bloc parlementaire d'Ennahdha à l'ARP. Tous les présumés deals avec Ennahdha dont on nous a accusés viennent de Hatem Mliki. C'est de la haute trahison d'autant plus que c'est Nabil Karoui qui l'a recruté et l'a nommé en tant directeur de sa campagne. S'il est député aujourd'hui c'est grâce à Qalb Tounes, il n'était rien au Kef et personne ne le connaissait ».Iyadh Elloumi (Elu de Qalb Tounes et président de la Commission des finances à l'ARP)
« Les individus guéris du nouveau coronavirus, Covid-19, ne peuvent être vecteurs de la maladie. Toutefois, la rémanence du virus peut se poursuivre après la disparition des symptômes et a appelé les personnes guéries à prolonger leur confinement de deux semaines jusqu'à l'excrétion du virus par l'organisme, même si le risque de contagion était quasi-nul. Par ailleurs, les analyses effectuées sur des personnes guéries du Covid-19 avaient démontré que les résidus présents dans l'organisme n'étaient pas infectieux. Egalement, la présence de ces résidus chez des personnes guéries ne voulait pas dire qu'elles étaient encore infectées. De toutes les façons il nous faut encore davantage de vigilance, en cette période de confinement ciblé, et au respect des mesures préconisées ».
Nissaf Ben Alaya (Directrice générale de l'Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes)
« Les entreprises s'attendent à d'autres mesures comme la subvention parce qu'il y a une crainte concernant la non satisfaction de leurs attentes. D'ailleurs, la crise des dépenses publiques, elle date d'une dizaine d'années avec le problème dans la structure des budgets, le gaspillage des dépenses et la montée de l'informel. La crise des dépenses publiques est alimentée par des tensions politiques et avec les attentes des partenaires sociaux. Par ailleurs, il y a un manque d'un mode convenable pour faire face à la crise. La situation va s'aggraver par manque de vision et d'analyses de mesures fiscales prises. Et ce par la complexité des textes non appliqués et par lourdeur de la machine administrative ».
Walid Ben Salah (Expert-comptable)
« Concernant le refus de la requête présentée par la cheffe du bloc parlementaire du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, il faut préciser qu'il n'y a aucun fondement légal à cette demande. Il s'agit, en effet, de l'appel de Abir Moussi à auditionner le président du Parlement, Rached Ghannouchi à propos de ses mouvements jugés suspects par le PDL. Ce dernier cherche à épingler le président d'Ennahdha en l'interrogeant sur ses « mouvements mystérieux et contraires aux lois et aux traditions diplomatiques et parlementaires ». De ce fait, le seul mécanisme possible est le retrait de confiance mais une plénière consacrée à l'audition de Ghannouchi ne peut aucunement être tenue ».
Samira Chaouachi (première vice-présidente de l'Assemblée des représentants du peuple)
Posté Le : 09/05/2020
Posté par : infos-tunisie
Source : www.letemps.com.tn