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Fadhel Abdelkefi sur la crise entre Mechichi et Saïed : Le consensus ou la démission


L'ancien ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale, et actuel président du parti Afek Tounes, Fadhel Abdelkefi a été l'invité de Hamza Belloumi dans la Matinale du mardi 11 mai 2021, sur Shems FM.Revenant sur la situation économique difficile du pays, le politicien a rappelé que sans stabilité politique la crise ne pourrait être résolue. Il n'a pas manqué de taper sur la personne du président de la République, Kaïs Saïed, évoquant son rétropédalage dangereux après avoir choisi Hichem Mechichi pour porter le gouvernement en remplacement à Elyes Fakhfakh.
Notant que le gouvernement fonctionnait en ces temps de crise avec dix ministres par intérim, Fadhel Abdelkefi a avancé que le chef du gouvernement devrait aller vers le président de la République et parvenir à un consensus, notamment sur les ministres à garder et ceux à écarter.
Le remaniement ministériel opéré par Hichem Mechichi en janvier a, rappelons-le, provoqué une crise au sommet de l'Etat après que Kaïs Saïed a refusé de recevoir les nouveaux ministres pour la prestation de serment à Carthage. Ce blocage, toujours d'actualité, a donné lieu à un gouvernement composé en majorité de ministres par intérim et d'autres limogés mais encore en exercice.
A défaut de s'entendre avec le président de la République, Hichem Mechichi devrait démissionner et sortir par la grande porte, selon le président de Afek Tounes.
Interpellé sur les solutions d'urgence à mettre en place pour redémarrer la machine économique, le politicien a signalé que le plus grand frein au développement était l'Etat lui-même. A son sens, c'est l'Etat qui bloque l'Etat en continuant à appliquer des lois archaïques et inadaptées au contexte actuel du pays.
« Ce qu'il se passe en Tunisie est criminel (') Pour lutter contre la pauvreté et le chômage, il faut développer », a-t-il lancé sur un ton amer rappelant, à titre d'exemple, que les décrets d'applications des lois sur le Crowdfunding et l'économie sociale et solidaire adoptées par le Parlement en 2020 n'ont pas encore été publiés.
Selon l'ancien ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale, la Centrale syndicale (UGTT), la Centrale patronale (Utica), l'Administration tunisienne et le gouvernement devraient s'accorder, surtout, sur les priorités de l'Etat et son rôle.
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