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Fadhel Abdelkefi : Saïed a pris des décisions qui répondent aux attentes du peuple


Le président du parti Afek Tounes et ancien ministre des Finances, du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale, Fadhel Abdelkefi, a rappelé que son parti avait mis en garde contre l'incapacité du gouvernement à gérer la crise en Tunisie. Afek Tounes avait appelé à plusieurs reprises à la tenue d'un dialogue national. « L'Assemblée des teprésentants du peuple ne propose pas de solution aux Tunisiens et nous avons appelé à la démission de son président, Rached Ghannouchi, puisqu'il n'a pas su gérer le Parlement », a-t-il poursuivi.Invité par la Radio Jawhara FM, Fadhel Abdelkefi a considéré que le président de la République, Kais Saied, a pris des décisions qui répondent aux attentes du peuple. « Toute la Tunisie a été surprise par les mesures annoncées le 25 juillet 2021. Au sein du parti, nous avons convoqué une réunion du bureau politique afin de débattre de la situation... Néanmoins, pour ce qui est de possibles poursuites judiciaires, il faut assurer un procès équitable et une justice impartiale et neutre », a-t-il déclaré.
Par la suite, Fadhel Abdelkefi a estimé que le système électoral répondait aux besoins d'un pouvoir constituant et de l'élection d'une assemblée constituante représentant l'ensemble des Tunisiens. Il a, ainsi, précisé que le système électoral a, par la suite, conduit à la crise et à la situation de blocage politique.
« Actuellement, il nous faut créer un gouvernement de sauvetage national composé de près de 15 ministres. Le gouvernement japonais, par exemple, se compose de seulement 13 ministres et nous en avons près de 40. Nous devons, également, prendre l'exemple du Premier ministre Canadien, Justin Trudeau, ou celui des ministres suédois qui ont des protocoles simplifiés et qui se déplacent sur des bicyclettes », a-t-il déclaré.


Toujours dans le même sujet, l'ancien ministre a estimé que la situation s'est aggravée en raison des partis qui sortent gagnant des élections mais qui n'assument pas les conséquences de leurs choix tel que l'a fait le mouvement Ennahdha. Il a affirmé que la symbolique de la dignité a été évincée. « Elle est absente même au niveau de l'emblème officiel de l'Etat », a-t-il ajouté. Il a, également, affirmé que la Tunisie doit libérer les compétences afin d'améliorer la situation du pays tel qu'en Grèce, au Portugal et en Lituanie. Il a considéré que plusieurs dossiers stagnent tel que celui des collectivités locales, des finances publiques, de la situation des entreprises étatiques et du système d'investissement. « Le système des autorisations est la plus grande cause de corruption et de complication du climat des affaires », a-t-il avancé.
Afin de réussir ces réformes, Fadhel Abdelkefi a appelé à la désignation d'un chef de gouvernement avec des connaissances en matière d'économie, d'affaires et d'investissements. « Nous sommes des commerçants dans l'âme tout au long de notre histoire... C'est pour cela que j'ai appelé à la promulgation d'une loi de sauvetage économique lorsque j'étais ministre. », a-t-il poursuivi. De plus, le gouvernement doit être composé par des compétences confirmées. Selon lui, la première erreur de Hichem Mechichi était celle d'accepter des ministres qu'il ne connaissait pas.
« Lorsque j'ai accepté d'être proposé au poste de chef du gouvernement, je savais à l'avance ce que cela engageait en matière de responsabilités et de pression. Le chef du gouvernement est un poste difficile et il faut savoir choisir la personne. Pour ce qui est du futur proche, je ne pense pas que l'on va me proposer, néanmoins si cela arrive, je tiens à préciser que j'ai choisi de me concentrer sur la restructuration du parti », a révélé Fadhel Abdelkefi. Il a, également, affirmé qu'il reste à disposition du président de la République si ce dernier demande une entrevue.
Enfin, Fadhel Abdelkefi a déclaré que la majorité des Tunisiens veulent un changement sur plusieurs niveaux. Il a évoqué un changement du système électoral et du régime politique ainsi que de plusieurs lois notamment celles régissant les associations et les partis politiques.
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