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Et de 3 entre Saïed et Méchichi...


p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Temps ' Faouzi SNOUSSI p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"La nouvelle est tombée comme un couperet. Même si elle est attendue, l'éviction du ministre de l'Intérieur, considéré comme un proche du président de la République Kaïs Saïed, arrive au mauvais moment, surtout que la crise entre les trois têtes du pouvoir s'amplifie et que la situation économique et sociale, dans le pays se dégrade de plus en plus.Le chef du gouvernement Hichem Méchichi a décidé de démettre le ministre de l'Intérieur, Taoufik Charfeddine de ses fonctions, a indiqué, hier, un communiqué laconique de la présidence du gouvernement, sans donner davantage de précisions, ajoutant que c'est le chef du gouvernement lui-même assurera l'intérim à la tête du département de l'Intérieur, selon la même source.
En l'absence d'explications fiables, cette éviction est interprétée de différentes manières par les analystes, surtout que c'est le troisième ministre considéré proche de Kaïs Saïed qui est écarté.
Certes, Méchichi qui avait passé les fêtes du jour de l'an, en France, pour « affaires personnelles » aurait quelque chose à reprocher Taoufik Charfeddine, avec qui il ne semble pas être en cohésion, mais cela en dit long sur la situation politique opaque, dans le pays où tout le monde tourne en rond.
Certains se demandent, même, si cette éviction, après celles du ministre de la Culture et celui de l'Environnement qui, en plus, est sous mandat de dépôt, pour une affaire, aussi opaque, n'est pas faite pour tranquilliser les citoyens sur la manière de gérer les affaires du pays, surtout que beaucoup pensent, à tort ou à raison, que le but est de faire de la place, dans un prochain remaniement, à des « ministres politiques », appartenant à la troïka qui constitue la ceinture du chef du gouvernement, à l'Assemblée des représentants du peuple.
A ce flou s'ajoute celui du Dialogue national qui sera initié par l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) et dans lequel on a oublié d'en référer, au moins, au chef du gouvernement, on ne sait pour quelle raison et où son nom n'a jamais été évoqué et où il semble qu'il n'y ait aucun rôle pour l'exécutif.
p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"
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