Cri de colère des parents

Plusieurs parents d'élèves désapprouvent la grève ouverte entamée par les enseignants et jugent que le moment est mal choisi par les professeurs pour satisfaire leurs revendications. « Pour parvenir à leurs fins et tordre la main au gouvernement, ils prennent en otage nos enfants », s'indigne Amel, parente d'une élève du lycée pilote de l'Ariana. Fathia, mère d'une élève de l'établissement secondaire de la rue de Russie, s'insurge à son tour et reproche aux enseignants de donner des cours particuliers alors qu'ils refusent de donner cours en classe. Une autre mère de famille, rencontrée devant le collège Fadhel-Ben Achour, se veut plus conciliante: « Leur volonté de faire grève est légitime mais ils auraient dû au moins prévenir les parents d'élèves. Beaucoup d'élèves habitent loin de l'établissement. Beaucoup n'ont pas pu entrer et ont dû attendre toute la matinée sous la pluie pour savoir s'ils allaient passer ou non les examens ».