Les trottoirs et une bonne partie de la chaussée sont occupés par des commerçants arrogants et irascibles et un bon nombre de riverains qui en ont fait une zone de stationnement privéeLa reprise en main des environs du marché municipal de l'Ariana a été un travail colossal. On a réussi et le dispositif tient toujours.Aujourd'hui, le citoyen peut faire ses courses dans une zone piétonne protégée sous l''il bienveillant des postes mobiles que la police a instaurés de manière systématique et bien organisée.Cela se répercute sur les fréquentations de toute cette zone qui a fini par être désertée par ceux qui n'ont rien à faire au point que les riverains ont fini par reconnaître que l'on respire et que l'on a retrouvé «l'Ariana de jadis».Mais... les efforts municipaux que l'on relève ici ou là ne sont malheureusement pas pris en compte par bon nombre de commerçants ou même par les habitants de la cité des roses.Il n'y a qu'à se promener tout au long des principales artères pour constater que les... trottoirs et une bonne partie de la chaussée ont été occupés par des commerçants aussi arrogants qu'irascibles ou par un bon nombre de riverains qui en ont fait une zone de stationnement privée.Ces obstacles en dur de toutes les formes et couleurs, coulés dans du béton, confectionnés de toutes pièces, moches et inesthétiques, constituent un réel danger la nuit venue. Le jour, en plus de leur aspect, ils défigurent complètement le centre-ville ainsi que les rues parallèles. La municipalité des lieux ne semble accorder aucune importance à cette occupation indue d'un espace public en pleine expansion et en toute impunité.Indépendamment de cet aspect, les trottoirs sont certes réservés aux piétons mais, cela a été démontré, jouent un rôle extrêmement important en cas de sinistres ou de dangers imprévus. Nous avons vu, à l'occasion d'un embouteillage monstre, des véhicules de la protection civile rouler sur une partie des trottoirs ou des ambulances emprunter ces éventuelles pistes de roulement pour rejoindre un lieu d'urgence dans le but de gagner quelques minutes à l'effet de sauver une vie.De toute évidence, ces obstacles en béton, nous ne les avons jamais vus dans une ville qui se respecte et cela relève de l'occupation illégale d'un espace public. Quelle différence y a-t-il entre ces bidons, ces plots en béton et un vendeur à la sauvette qu'on chasse alors qu'il essaie de gagner sa vie 'Que dire de celui qui a solidement cimenté sur la chaussée des traverses de train (!) devant sa maison pour se réserver une aire de stationnement qu'il est seul à pouvoir utiliser pour sa camionnette. Dans la même rue, un autre a tout simplement vissé à la chaussée des jantes de roues et tendu une solide chaîne avec cadenas !Un autre encore se réserve près d'une vingtaine de mètres de la chaussée (délimités par des caissons et autres ferrailles) pour son emploi personnel ! La liste est beaucoup trop longue et une descente des autorités pourrait mettre un terme à ces abus intolérables. Il y a de l'argent à gagner en verbalisant les contrevenants, de l'espace à gagner pour les stationnements et de l'ordre à imposer pour une ville qui fait partie du Grand Tunis !En tout état de cause, on ne peut se permettre de tolérer ces agissements, car ces dépassements commencent à gagner d'autres rues et cela prouve, si besoin est, que le chef-lieu du gouvernorat échappe au contrôle aussi bien de ses administrateurs que de ses administrés.Quand y mettra-t-on un terme ' Nous vous tiendrons au courant.
Posté Le : 24/06/2016
Posté par : infos-tunisie
Source : www.lapresse.tn