Cérémonie de prestation de serment Au palais de carthage ' nouveaux gouverneurs

Habib Essid : vous n'avez d'autre choix que de réussirUne cérémonie s'est déroulée, hier, au Palais de Carthage, au cours de laquelle les nouveaux gouverneurs ont prêté serment devant le président de la République, Béji Caïd Essebsi.Les nouveaux gouverneurs sont :' Fakher Gafsi, gouverneur de Tunis' Omar Ben Mansour, gouverneur de l'Ariana' Ahmed Smaoui, gouverneur de la Manouba' Atef Boughattas, gouverneur de Béja' Samir Rouihom, gouverneur de Nabeul' Adel Khabtheni, gouvernement de Monastir' Habib Chaouat, gouverneur de Sfax' Slim Tissaoui, gouverneur de Siliana' Mourad Mahjoubi, gouverneur de Sidi Bouzid' Radhouan Ayara, gouverneur du Kef' Chedly Bouallègue, gouverneur de Kasserine' Ahmed Lamine Lansari, gouverneur de Gabès' Lotfi Sassi, gouverneur de Tozeur' Taher Matmati, gouvernerneur de MédenineLe ministre de l'Intérieur, Najem Gharsalli, a assisté à la cérémonie de prestation de serment.Le chef du gouvernement, Habib Essid, avait décidé, samedi dernier, d'opérer un mouvement dans le corps des gouverneurs.De son côté, le chef du gouvernement a affirmé mardi, s'adressant aux nouveaux gouverneurs, «vous n'avez d'autres choix que de réussir».«L'action des gouverneurs fera l'objet d'un suivi et d'une évaluation continue», a averti M. Essid, s'adressant aux nouveaux gouverneurs, réunis au palais de la Kasbah après avoir prêté serment au palais de Carthage.Les hauts cadres de l'Etat, aux plans régional et central, se doivent d'être un exemple d'intégrité, de loyauté et de neutralité dans leurs rapports avec les acteurs politiques, les organisations nationales et la société civile.Dans son allocution, le chef du gouvernement a fixé les priorités pour l'étape à venir, citant notamment la guerre contre le terrorisme et l'instauration des principes du développement équitable et de discrimination positive en faveur des zones défavorisées.Il s'agit aussi de rompre définitivement avec la bureaucratie, les routines administratives et d'intensifier le travail sur le terrain, a dit M. Essid.