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Campagne de vaccination nationale: Sur le chemin du vaccin...


Aussi bien le tourisme que les secteurs culturel, sportif ou autres, la réussite de la campagne de vaccination demeure primordiale.On a tellement commenté notre système de santé, qui demeure quand même assez performant en dépit de toutes les insuffisances, et qui a subi avec plus ou moins de réussite ce terrible choc épidémique que nous ne savons plus quoi dire ou écrire. Il n'en demeure pas moins que l'épreuve «vaccination», sur le terrain, allait être d'une importance capitale pour l'avenir. Non pas pour ce système, sur lequel on tombe quotidiennement à bras raccourcis, mais pour la relance du pays, dans bien des domaines Aussi bien le tourisme que les secteurs culturel, sportif ou autres, la réussite de la campagne de vaccination demeure primordiale. Sans elle, il n'est question de rien. Tout restera en l'état et on ne pourra compter sur aucune initiative de relance économique. Les informations, qui tombent, ne sont pas bien encourageantes.
Nous avions recommandé dans une précédente édition la mise en place d'une véritable campagne d'information pour sensibiliser les citoyennes et citoyens. Pour beaucoup de personnes, se faire vacciner est un choix. Il n'en est pas un : c'est une obligation si nous voulons protéger notre pays et si nous tenons à cette relance à l'issue de laquelle nous pourrions espérer chasser ce cauchemar qui a fait plier les plus grandes puissances.
Prévoir des équipes mobiles
Il faudrait, à notre sens, compléter le dispositif, en prévoyant des équipes mobiles pour aller vacciner ceux qui sont à l'intérieur des terres, au sommet d'une colline ou sur les versants d'une vallée et qui n'ont ni ordinateur, ni télévision, ni même un toit. Ces personnes, et elles sont nombreuses, privées de tout, souvent délaissées par leurs familles, risquent de ne pas recevoir ou de mal comprendre les messages. Elles risquent de devenir de futures sources de contamination. Il serait utile d'aller à leur rencontre et de les prémunir contre ce danger mortel. Nous nous souvenons que lorsqu'il y a eu le choléra, les agents de la Garde nationale arrêtaient les voitures dans les intersections et demandaient si tous les occupants étaient vaccinés. Dans le cas contraire, on le faisait immédiatement sous une tente dressée pour la circonstance.
Entre les souhaits et la réalité
Si tout est consacré à cette campagne et si nous réussissons à vacciner autant de citoyens qu'on a bien voulu l'annoncer, nous pourrions envisager bien des initiatives vitales pour des secteurs qui sont sur le point de rendre l'âme. En effet, entre les souhaits et la réalité, il y a bien des imprévus et des surprises. Les exemples ne manquent pas et aussi bien la France, l'Italie, les USA, le RoyaumeUni, le Brésil que l'Afrique des Sud et autres puissances, ont plié le genou. Ils s'affairent pour s'en tirer, luttant en rangs dispersés, intérêts financiers et politiques en jeu, contre la pandémie. Certains laboratoires, d'où proviennent les vaccins, sont débordés et certains n'ont pu tenir leurs engagements. D'autres sont sous influence politique.
D'autres, enfin, sont déséquilibrés par les effets secondaires et les accidents, inévitables faudrait-il le signaler, au point de changer le nom de leur vaccin. Attention au redéploiement Espérons que l'on ne prendra pas la décision de redéployer ces stocks de vaccins douteux vers les pays enferrés par la pauvreté ou par leurs troubles internes et qui sont dans l'impossibilité de «dire non». La campagne de sensibilisation a commencé. Elle sera, semble-t-il, intensifiée et l'appel du Mufti de la République a été clair : «Il faut se faire vacciner, il y a de l'intérêt de tous. Le vaccin peut être administré même en plein mois de Ramadan». Espérons que cela durera et que les chefs de parti, de syndicat, d'association diront au moins, pour une fois, quelque chose d'intelligent en incitant leurs partisans à se décider.
Mais comment se passe cette campagne '
Impressionné
Laissons un candidat au vaccin parler : «Il faudrait reconnaître que je ne m'y attendais pas du tout, nous confie un de ces candidats au vaccin. Un message m'a été envoyé pour me fixer rendez-vous à la maison des Jeunes de l'Ariana-Ville. Je me suis présenté à l'heure indiquée et j'ai franchement été impressionné par la bonne organisation.
C'est même une très bonne organisation et espérons qu'elle durera. A l'entrée, une personne visionne votre invitation spécifiant le numéro d'enregistrement et le vérifie sur son appareil. Il vous invité à entrer en suivant les flèches nettement tracées et le chemin balisé par des barrières soigneusement alignées. A l'entré de la salle de vaccination, repeinte à neuf, propre et bien éclairée, deux autres personnes vérifient le SMS reçu et la pièce d'identité. Ils vous montrent un guichet où se trouvent deux autres contrôleurs qui vous posent des questions : souffrez-vous d'une maladie ' Avez-vous attrapé le coronavirus ' Si vous avez une maladie de longue durée' Quels médicaments prenez-vous ' Une fois ce questionnaire, vite fait et oral effectué, on vous dirige vers le lieu d'attente.
Un service rapide
Des chaises sont disposées à intervalles réguliers. Le service est rapide. Au bout de quelques minutes, vous êtes pris en charge. On vous demande de découvrir votre épaule gauche. Un des préposés vous injecte le vaccin, alors que le second vous envoie un SMS vous précisant que l'on vous a inoculé un vaccin de telle marque et que l'on vous adressera une invitation pour la seconde prise. On vous invite à aller vous asseoir à l'abri du soleil sous des tentes dressées dans la grande cour gazonnée durant au moins quinze minutes pour intervenir en cas de besoin. Lors de notre présence, nous n'avions relevé aucune alerte. Le tout n'a pas duré cinq ou six minutes». Si tous les points et centres de vaccination fonctionnent avec la même diligence et avec la même application, nous serions en mesure de rattraper le temps perdu et de réussir cette campagne vitale pour le pays.
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