CA: «Jamais deux sans trois»

Une autre victoire validerait les choix de l'entraîneur et lancerait le sprint final d'une équipe qui préfère à terme être première que cavaler derrière !Vite fait bien fait. Après un début de match tonitruant face à l'OB, le CA n'a eu aucun mal à se défaire des Béjaois, confortant par là même sa place de dauphin. Maintenant, à l'aube d'un mois qui s'annonce éprouvant, l'équipe de Saïd Saïbi doit tout d'abord croiser l'USBG et surtout à nouveau faire preuve d'une maîtrise propre aux équipes qui s'imposent, de celles qui dégagent une assurance dont on devine qu'elle les mènera là où ils veulent aller. Le CA est donc sur une courbe ascendante, et ce, en dépit d'une opposition farouche des Béjaois, un onze muselé, toutefois, par un CA décidé et déterminé. Encore un effort cependant, dès cet après-midi dans son fief de Radès face à l'USBG, et le CA pourra ensuite défier Gafsa dans son bastion, puis recevoir, au stade Hamadi Agrebi, le tenant du titre, l'Etoile du Sahel. Enfin, même si nous n'en sommes pas encore là, le 26 novembre, les coéquipiers d'Ahmed Khélil retrouveront la phase de groupe de la C3 et débuteront face aux Ghanéens de Dreams FC. En clair, le calendrier des deux prochaines quinzaines est chargé, pour ne pas dire dantesque, et le CA devra absolument le gérer avec adresse et souplesse. Aujourd'hui donc, le CA, dauphin en eau douce, va croiser un adversaire qui n'est pas venu pour faire de la figuration. Coriace quand elle est inspirée, l'Union de Ben Guerdane entend freiner les ardeurs clubistes pour ne pas nourrir de regrets par la suite et laisser ainsi filer une place d'accessit. Ce faisant, au-delà du rendement d'ensemble attendu, le CA doit surtout gagner pour ne plus torpiller ses objectifs les lendemains de contre-performances. Bref, s'imposer sonne comme une résistance aux doutes pour des Clubistes jamais épargnés par les turbulences d'après-match quand le réacteur se grippe. Après avoir retrouvé le sourire à la maison (première victoire à Radès), le CA entend enchaîner avec un succès tout aussi autoritaire qui lui permettrait à terme de convoiter le leadership. Une autre victoire validerait aussi les choix de l'entraîneur et lancerait le sprint final d'une équipe qui préfère cette saison être première que cavaler derrière ! Aux Moez Hassen, Zâalouni, Cherifi, Omrani,Sghaier, Hamrouni, Ben Yahia, Laâbidi, Khélil, Eduwo et autre Srarfi d'en être convaincus. Après Soliman et Béja, « jamais deux sans trois» en croisant l'USBG.