Siliana - A la une

Ça chauffe de partout et risques de dérapages imprévisibles


C'est le règne du chaos, de la violence et de l'impunité institutionnalisée qui s'installe dans le pays, en raison de la passivité des pouvoirs publics et leur incapacité à gérer une situation qui devient de plus en plus explosive. Du Kram, à Sidi Hassine Sijoumi, à Tunis, et jusqu'à Gafsa, Nabeul et Siliana, la colère s'enflamme, en faisant des dégâts, avec des arrestations qui risquent de ne pas durer, parce qu'elles vont enflammer davantage les foules.Des mouvements de foules bizarres et loin d'être déclenchés, dans différentes régions du pays. Elles semblent téléguidées, pour perturber le travail des forces sécuritaires et risquent de céder la place à d'autres actes malveillants, dans le pays victime de l'indifférence des pouvoirs publics qui ne semblent être préoccupés, actuellement, que par un hypothétique dialogue national, les conflits au sein de l'Assemblée des représentants du peuple et, surtout, le prochain remaniement ministériel, source de tous les conflits et les tiraillements.
Actes de violence au Kram
Les unités du district de sécurité nationale de Carthage ont arrêté 16 jeunes hommes ayant participé aux actes de violence perpétrées dans les quartiers du 5 décembre et Mohamed Ali dans l'ouest du Kram.
Des sources de sécurité ont indiqué à Mosaïque FM qu'un certain nombre de jeunes hommes ont incendié des pneus en caoutchouc et des conteneurs en plastique devant un espace commercial et une recette des finances dans le but de les dévaliser.
Les assaillants ont également jeté des pierres sur des véhicules sécuritaires et privés, avant que les unités de sécurité n'interviennent pour les disperser, arrêter 16 individus et saisir des armes blanches dont des couteaux, des épées et des chaînes en fer.
Heurts à Sidi Hassine
D'autre part, une source policière a confié à Mosaïque FM que le ministère public au tribunal de première instance de Tunis 2 a ordonné aux forces de l'ordre à Sijoumi et Sidi Hassine d'interpeller 14 individus accusés d'avoir participé à des actes de vandalisme dans la nuit du vendredi à samedi.
Des échauffourées ont eu lieu dans la nuit à Zahrouni et Sidi Hassine Sijoumi. Les accusés seront traduits devant la justice.
Forages vandalisés à Gafsa
En outre, et en l'espace d'une semaine, trois puits relevant du district de Gafsa de la Société nationale d'exploitation et de distribution des eaux (SONEDE), ont été la cible d'actes de vandalisme.
Mohamed Benaâsi, directeur de ce district, a déclaré que des voleurs ciblaient les câbles en cuivre des pompes.
La société a subi des pertes considérables, en plus des coupures répétitives de l'approvisionnement en eau qui irrite les citoyens.
Cocktails Molotov à Nabeul
Pour sa part, la division de la police judiciaire de Nabeul a découvert vendredi matin, dans une maison située dans un quartier populaire de la région une cache d'un nombre important de pneus, d'une soixantaine de bouteilles en verre (cocktails Molotov) et d'une quantité de carburant qui devaient servir dans des troubles nocturnes, violences et attaques contre le domaine public et les forces de sécurité nuitamment.
Le parquet a ordonné de poursuivre les recherches avec les délinquants qui projetaient de commettre ces troubles.
Troubles à Siliana
Des protestations ont eu lieu vendredi dans la région de Siliana suite à l'agression d'un berger dont le troupeau s'est échappé pour entrer dans le siège du gouvernorat.
Les jeunes manifestants ont jeté des pierres aux agents et véhicules de sécurité, a rapporté le correspondant de « Tunisie numérique » dans la région, qui a précisé que l'agression du berger n'était pas la seule raison de ces protestations qui sont également motivées par l'absence de développement régional.
Il est à noter que le berger en question a été reçu par des responsables régionaux, notamment le gouverneur de Siliana, Abderrazak Dekhil qui lui ont présenté des excuses officielles, d'après la même source.
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